Chronologie des faits

Si vous avez des informations, une exp�rience, un avis sur le d�roulement des faits, faites le moi savoir par courriel claude@reckinger.be ou en tout anonymat via le formulaire

le Dr Lambrechts (son gyn�cologue) d�c�le � la palpation chez Marianne qui avait � l��poque 39 ans, un nodule au sein gauche.

Deux test sont r�alis�s le 10/10/1995 � la clinique du parc L�opold.
Une mammographie qui ne r�v�le rien d�anormal.
Une �chographie confirme la pr�sence d�un nodule de 0,5cm de diam�tre.
Une ponction n�est pas possible � cause de la petite taille du nodule.
Le Dr Verbanck conseille de faire un simple suivi �chographique.

Le Dr Lambrecht conseille �galement d�attendre.

Marianne ne veux pas attendre et demande qu�on enl�ve le nodule au plus vite.

Le 3/11/95 le nodule a �t� enlev� par le Dr Lambrechts � l�hopital Edith Cavell, il s�est av�r� que le nodule contenait des cellules canc�reuses de type carcinome lobulaire in situ avec un aspect infiltrant localise.
Les r�cepteurs aux �strog�nes sont nettement positifs.
Les r�cepteurs � la progest�rone sont faiblement positifs.

��Pr�levement de 3,5 X 2 X 1 Cm, qui correspond � du parentchyme mammaire avec prolif�ration d�un carcinome lobulaire in situ et de fa�on tout � fait localis�e en p�riph�rie.
La pr�sence de cellules isol�es de petite taille se disposant en fille indienne qui infiltre le stoma adjacent de proche en proche.
Score de bloom et richardson�: 1��

Le Dr Lamberchts a alors d�cid� d�un intervention plus lourde le 10/11/95 toujours � Cavell, C�est-�-dire enlever � du sein gauche avec reconstruction et enlever une partie de la cha�ne ganglionnaire.
M�me constat que le 3/11/95 mais les bords du pr�l�vement sont consid�r�s comme sain.
Aucune prolif�ration n�est d�cel�, ni de prolif�ration ganglionnaire.
Ainsi que l�absence de cellules malignes, ni de cellules tumorales isol�es.

Marianne a alors subi une radioth�ratie � l�UCL sous le contr�le du Dr Kirkove du 19/12/95 au 30/01/96.

A fin du traitement, le Dr Kirkove conseillait dans un �crit du 26/2/96 au Dr Lambrechts et au m�decin traitant Dr Schietekat, un traitement par Tamoxif�ne.

��La patiente reverra prochainement le Confr�re Lambrechts ainsi qu�un gyn�cologue � Bordet afin de juger avec eux de l�opportunit� de mettre en route un traitement par Tamoxif�ne vu la pr�sence de r�cepteurs aux oestrog�nes fortement positifs et l�importance du carcinome lobulaire in situ consid�r� comme un facteur de risque important de d�velopper un cancer tant dans le sein trait� que dans le sein controlat�ral��

Lors d�une consultation, le Dr Lambrecht n�a pas jug� ce traitement n�cessaire. Et l�a d�conseill� � Marianne � cause de son age. Le traitement n�a pas �t� suivi.

Par la suite des examens, mammographie, analyse de sang... ont eu lieu tout les 3 mois.

Tous les examens qui suivi jusqu�en octobre 1999 n�ont rien d�cel� d�anormal. Malgr� des plaintes r�p�t�es de Marianne au niveau de l�aspect, de la consistance du sein gauche, ainsi que des douleurs au niveau de la cha�ne ganglionnaire depuis avril 1999.

Les diff�rents traitements et op�rations ont �t� confirm�s comme �tant les meilleurs (lors de plusieurs visites tous les 6 mois depuis le d�but en 1995) par le Dr Nogaret de Bordet, la modification de l'aspect du sein aurait �t� du a un effet retard� de la radioth�rapie. 

En septembre 1999 Marianne s�est plainte de douleurs prolong�es � la nuque.

Le 15/10/99 les marqueurs tumoraux CA 15.3 sont mont�s pour la premi�re fois (62U/ml).

Ce n�est qu�apr�s des biopsies � l�aveugle le 25/10/99 dans la r�gion r�tro ar�olaire du sein que des l�sions canc�reuses ont �t� d�cel�es (carcinome lobulaire infiltrant, peut-�tre de type pl�omorphe ou atypique) alors que Mammographie et �chographie n�ont rien montr�.

Le Dr Nogaret (Bordet) nous a alors d�clar� qu'une mamographie/�chographie sur un sein qui a subi une radioth�rapie ne sert � rien, les tissus �tant trop modifi�s.

Une scintigraphie osseuse du 26/10/99 montre des l�sions suspect�es comme d�origine m�tastatique au niveau de la colonne, du gril costal, du bassin et des t�tes hum�rales qui sont � l�origine des douleurs du mois de septembre.
Le Dr Kirkove propose de faire l�ablation du sein gauche.

Un Dr de Bordet (dont le nom m��chappe) nous a conseill� de ne pas faire de chirurgie mais de d�marrer au plus vite une chimioth�rapie � l�UCL chez le Pr Humblet. La cr�ation d�un dossier � Bordet ferait perdre un temp pr�cieux.

Le 5/11/99 le Pr Humblet propose un traitement de chimioth�rapie Marianne recevra 12 s�ances toutes les 3 semaines
- 5 Fluoro uracile.
- Epirubicine.
-Cyclophosphamide.
+ Aredia

(Mes documents s�arr�tent ici)

Une semaine apr�s avoir vu le Pr Humblet, le Dr Scaillet (� la t�te de la partie radioth�rapie de l'UCL) a d�sir� voir Marianne. Il a fait savoir � Marianne son trop de m�nagement qu'aucune gu�rison n'�tait enviseable. Marianne a �t� tr�s choqu�e de cet entretien, dont je ne connais pas encore aujourd'hui la raison r�elle. Elle s'en est plainte aupr�s du Pr Humblet qui lui-m�me n'avait pas d'explication sur la d�marche du Dr Scaillet.

A la fin du traitement de chimio th�rapie, qui a donn� de bons r�sultats apparents. L��tat de Marianne �tait plus ou moins stabilis�, les marqueurs �taient revenus � 46 U/ml

En d�cembre 2000, de nouveaux sympt�mes sont apparus. Avec attaque des os, du foie et des poumons.

Un nouveau traitement de chimio th�rapie a commenc� en f�vrier 2001 mais n�a rien donn� comme am�lioration.

Ensuite un autre traitement �tait plus efficace. L��tat de Marianne s�am�liorait nettement, malgr� une perte de poids importante.

Malgr� ces am�lioratons, a la mi-novembre 2001 des maux de t�te important sont apparus, ils �taient dus � un envahissement de cellules tumorales dans les m�ninges. Les traitements qui ont suivis �taient inefficaces. Injections de chimioth�rapie dans la moelle �pini�re, puis radioth�rapie.

D�c�s le 3/1/2 aux soins palliatifs de la clinique de l�Europe au square Marie-Louise.


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