Textes de la c�r�monie du 10/01/2002


1) Texte de Caroline en format texte

2) Texte de Sandrine, Claudia et Claude en format texte

3) Texte de pilou et amis en format texte

4) Texte de l'�quipe parmentier en format texte

5) Texte de Claudia en format texte ou MP3

6) Texte de Charlotte en format texte (n'a pas �t� r�cit� lors de la c�r�monie)

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1) Texte de Caroline en format texte

Un soir de 3 janvier, un t�l�phone maudit a retenti, et tous les souvenirs ont resurgi:
Les �clats de rire de notre petite enfance, les vacances � la mer, nos premi�res sorties, tes chagrins et tes doutes sur la vie, et d�j� ta grande d�termination � aider les autres dans les moments difficiles.
Puis Claude est rentr� dans ta vie. La chrysalide est devenu papillon. Tu nous a tous �poustouffl�s par ta transformation en une superbe jeune femme �panouie.
Le fil rouge de ta vie est devenu la famille que tu as fond�e avec ton mari, ta fi�rt�, �tait le bonheur de Claudia et Sandrine. Gr�ce a eux, tu t'es battue comme une tigresse face � la maladie. Tu as refus� l'�chec et a lutt� jusqu'aux derniers instants.
Pour tout cela, Marianne, petite soeur, je dis: CHAPEAU BAS, Madame Reckinger.

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2) Texte de Sandrine, Claudia et Claude

Marianne,

Tu as toujours eu un carract�re tr�s d�termin�, fort et obstin�.
Ce carract�re a �t� forg� par les �preuves inutiles et injustes qui t'on �t� inflig�es lors de ton enfance et ton adolescence.
Malgr� cela ton coeur �tait rempli de gentillesses et de bont�s.
Tu n'as jamais h�sit� a aider les personnes en difficult�s. Tu �tais la confidente privil�g�e de beaucoup de personnes.

Je ne connais aucune action que tu aurais entreprise dans le but de nuire � autrui.

Tu �tais fonci�rement gentille mais parfois mal comprise.

Tu n'avais pas la pr�tention de savoir ce qui se passe apr�s la mort. Mais je suis certain d'une chose, s'il existe un endroit pour les personnes justes et bonnes, tu y es certainement.
Ne nous oublie pas et prot�ge nous comme tu as aid� les autres de ton vivant.

Sandrine, Claudia, Claude

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3) Texte de pilou et amis

Marianne,

Je ne vais pas faire ici l'�loge de tes qualit�s car, tous, nous avons pu
les appr�ci�es mais je voudrais tout simplement te dire merci:

merci pour ta pr�sence et ton amiti�,
pour la confiance que tu nous a accord�e,
pour tous ces moments de bonheur, pour ces �clats de rire et de soleil
partag�s.

Nous serons toujours riches de ces moments-l� et nous continuerons dans
notre cour � les partager avec toi.

Pilou et les amis

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4) Texte de l'�quipe parmentier

Madame Marianne, puisque c'est ainsi que les enfants t'appelaient...

Depuis quinze ans, nous avons appris � te conna�tre petit � petit, comme maman, puis comme b�n�vole et enfin comme membre de l'�quipe.

Depuis quatre ans, chaque jour, fid�le au poste, tu aidais nos plus jeunes, � midi, pour le repas et ensuite pour la sieste.
Chaque mardi, les plus grands comptaient sur toi pour l'�tude.

Combien de rang as-tu organis�s avec tes coll�gues surveillantes,
combien de larmes as-tu essu�es, combien de bobos as-tu soign�s,
combien de petits secrets as-tu entendus, combien d'histoires as-tu racont�es aux tout-petits pour les aider � s'endormir.

De ta maladie, tr�s peu parmi nous auront su quelque chose. Ton �nergie, ton sourire, ta pr�sence, ton courage, ton sens de l'acceuil, avec un "bonjour les filles" quand tu arrivais � l'�cole pour prendre ton service, ont donn� le change jusqu'au bout.

Chacune et chacun d'entre nous gardera de toi un souvenir personnel.

Pour toutes ces heures pass�es en notre compagnie, nous voulons simplement te dire: Merci!

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5) Texte de Claudia

A Maman de ton Loulou...

Tout �a, c'est pas juste...On �tait une famille unie avec ses couleurs mais qui s'aimait.
Et pourtant on nous dit que quelqu'un nous a envoy� la mort sous sa forme la plus noire, la plus cruelle, la plus insidieuse et c'est � toi , ma maman qu'il l'a fait subir...Que penser de ce quelq'un. Te voir souffrir ces deux derni�res ann�es, te voir partir chaque jour un peu plus, et surtout ce dernier mois, o� je n'ai pu que te tenir la main pour seul r�confort, te dire mon amour pour seul support... C'�tait pire que l'enfer! J'aurais voulu faire plus. Si j'avais su. Je t'aurais aimer encore plus et mieux, je t'aurais couverte de baisers, de cadeaux, je t'aurais �touff�e de ma pr�sence. J'ai toujours pens�, cru que tu gu�rirais, une Maman, c'est invincible. Mais maintenant, je dois te parler avec le ciel comme interm�diaire.
Si je savais que tu es quelque part avec des gens pour t'aimer, que tu es heureuse, que tu nous attend...Je me sentirais tellement mieux. Mais pour l'instant, Je ne peux qu'esp�rer.
En tout cas, j'esp�re que tu m'entends et que tu me soutiendra toute ma vie, que tu sera l� quand je me marierai, que j'aurai des enfants, que tu me pousseras comme tu l'as toujours fait dans mes �tudes. Toutes ces choses, ces moments qu'on aurait pu partager.
Je souhaite que tu sois heureuse et bien aceuillie l� o� tu vas et surtout que tu garde une place pr�s de toi.
Je crois que tu sais le vide, le chagrin, l'absence, l'angoisse que tu as provoqu� en partant si t�t. Mais sache qu'on s'en sortira: papa veuille sur Sandrine et moi et tes amis qui nous on dit et montr� mainte fois l'admiration et l'amiti� qu'ils te portaient nous aide beaucoup, alors ne t'inqui�te plus, ne te retourne pas mais appr�te toi � nous revoir d'ici quelque dizaines d'ann�es, fatigu� par la vie et surtout avec un grand sourire � l'id�e de te revoir.
Depuis le d�but je t'aime, jusqu'� la fin je t'aimerai.

Claudia

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6) Texte de Charlotte en format texte (n'a pas �t� r�cit� lors de la c�r�monie)

Comme un voilier part dans la lumi�re du matin

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'oc�an.
Il est beaut�, il est vie.
Je le regarde jusqu'� ce qu'il disparaisse � l'horizon.
Quelqu'un � mon c�t� dit: "Il est parti!"
Parti? Vers o�?
Parti de mon regard c'est tout...
Son m�t est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition total de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juse au moment o� quelqu'un pr�s de moi dit: "il est parti!".
Il en est d'autres qui, le voyant poindre � l'horizon et venir vers eux, s'exclament avec joie:
"Le voil� !"...

C'est cela la mort.

William Blake

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